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EDITORIAL

par Patrice Hanin, le 14 mai 2020

Covid 19 : le monde d'après ... Quelle place pour le vélo ?

A l'issue de cette crise sans précédent que traverse le monde et qui sonne comme un avertissement pour notre futur, l'heure est à la remise en question. Brutalement, nous prenons conscience que les valeurs sur lesquelles nos sociétés de consommation reposent, économie de marché et croissance, entre autres, sont fragiles et vulnérables. Alors même que nos modes de vies en dépendent. Nos certitudes sont ébranlées et, en chacun de nous, le doute s'installe.

Pouvons-nous continuer comme avant et faire comme si rien ne s'était passé ?

La petite planète où nous vivons, la Terre, notre Terre, cette bulle merveilleuse, ce cocon protecteur, véritable entité vivante, est comme un vaisseau spatial perdu au milieu de l'immensité de l'espace. Comme tout vaisseau spatial, elle dispose, par définition, de ressources limitées.

Est-il bien nécessaire de rappeler que la croissance infinie dans un monde fini est une utopie ?

Après cette crise, il ne doit pas y avoir de retour en arrière.

Nous devons, pour assurer notre avenir et celui de nos enfants, repenser notre mode de vie et par voie de conséquence, modifier nos comportements, reconsidérer ce qui est vraiment indispensable pour être pleinement heureux, faire une fois pour toutes le tri entre l'utile et l'inutile, l'essentiel et le futile.

Dans ce nouveau contexte, quelle place occupe le vélo ? Une place de choix avec un retour inattendu sur le devant de la scène.


Le gouvernement et les collectivités encouragent l'usage du vélo pour le déconfinement

1. Le gouvernement offre une prime de 50 € à tous pour remettre son vélo en état de rouler.

2. Les collectivités locales mettent en place des pistes cyclables provisoires partout en France.

Partout dans le monde, de Bogota en passant par les rues de New York, en Tunisie, en Espagne et bien sûr en France où plus de 1 000 kilomètres de pistes cyclables ont été créées en toute hâte, les responsables politiques ont pris conscience que le vélo est une véritable alternative à l'usage de la voiture. Pourquoi ?

Tous ces avantages offerts par le vélo ne sont pas simplement utiles, ils sont désormais incontournables et nous ne pouvons plus nous offrir le luxe de les négliger.

Dans le monde entier, les responsables politiques sont en train de comprendre tout le potentiel que représente l'usage du vélo pour aider à résoudre, en partie, les problèmes de transports en milieu urbain. C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui, sollicités par les habitants des agglomérations urbaines, ils mettent en place des pistes cyclables sécurisées pour les déplacements de proximité.

Ce qui est salutaire à Bogota, New-York, Grenoble ou Paris doit l'être également pour les habitants de l'Est Dijonnais.

Le CoVVED demande au Conseil Départemental la mise en place immédiate, dans un premier temps à titre provisoire et expérimental, du tronçon BOIS GUILLAUME – VAROIS de la piste cyclable DIJON - ARC-SUR-TILLE.

NE PLUS ÊTRE OBLIGÉ DE PRENDRE SA VOITURE, PAR MANQUE DE SECURITÉ SUR UN VÉLO !


* Le prix de revient du kilomètre parcouru à vélo est dix fois moindre que celui d'une voiture.

** Les rejets de CO2 d'un vélo sont également dix fois moins importants que ceux d'une voiture.